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"Mémé Cocotte raconte nous l'histoire de Picorons! "

Il était une fois... 

Il était une fois, une bande de poule qui voulait sauver le monde en picorant.

Ce monde était un drôle de monde peuplé de géants à longues jambes, sans ailes et avec pleins de dents,  n'aimant pas  trop gratter la terre. 

 

Ils  mangeaient des légumes qui arrivaient de Onnecétrozou en camion, et aussi énormément d’animaux. 

Ils enfermaient les poules dans des cages et les forçaient à pondre jusqu’à épuisement. Commes les gros bétails, elles étaient nourries que de céréales.

Pourtant les géants ne mangeaient pas les croutes de fromages, ni les trognons d'endives ni même les coquilles de crevettes... Ils entassaient des tonnes d'aliments appétissants dans les rues, puis dépensaient beaucoup d'argent pour les déplacer sur des kilomètres et kilomètres dans de gros camions puant jusqu'à  Onnecétrozou.


 

 

Un jour dans un petit élevage de ce drôle de monde, une poule pas mouillée en eu raz la crête. Elle s’échappa, sauta sur un mur, et picora du pain dur… puis toutes les ordures. Tel un coq elle se mit à chanter pour que ses copines la rejoigne : «  Picorons mes poulettes ! Picorons ! Il y a tant à faire ! Â» Très vite de nombreuses poules  la rejoignirent, heureuses de becqueter autre chose que des graines.   Au fur et à mesure que les géants apportaient leur restes et épluchures, la joyeuse bande de poules picorait,  picorait et picorait encore si bien qu’il n’y avait presque plus d’ordures ! Les camions puants peu à peu disparaissaient… 

 

Pour remercier les géants de les nourrir, les poules pondaient de bons Å“ufs tous frais.  

Pour remercier la bande de poules de diminuer leurs déchets, les géants libéraient celles prisonnières des cages et leur construisait des poules house sur le moindre lopin de terre, dans les cours de récréation, dans les maisons des vieux géants, de partout où on trouvait croûtes, épluchures ou trognons pour les nourrir.

 

Le monde changeait, les géants ayant leur dose de protéine journalière  Ã  portée de main ils  consommaient moins de viandes, avaient de l'argent pour acheter local et bio.  On ne voyait plus de camions aller et venir de Onnecézou. Les cultures de céréales ne servaient plus à engraisser les animaux mais à nourrir les géants des contrées lointaines qui jusqu'à présent n’avaient rien à se mettre sous la dent.

 

Les poules satisfaites picoraient et pondaient à cœur joie sous les yeux curieux et ravis de tous les géants.

 

 Elles donnaient une raison de bouger aux géants les plus immobiles, de discuter aux plus silencieux, d’échanger aux plus seuls… Elles attendrissaient même les plus caïdes.

Peu à peu, en picorant,  elles guérissaient quelques maux de ce drôle de monde et de ses géants.

 

L'air de rien, en assurant la vie d'un petit poulailler, nous participons ensemble Ã  notre mesure au respect du vivant, aux enjeux écologiques, sociaux et culturels de notre temps.

Réécrivons ensemble l'histoire de Picorons... 

 

Qui sommes-nous? 

Pourquoi adopter des poules? 

Qui peut adopter des poules? 

 

 

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